• Tu voulais du médiocre et moi j'en avais pas
    tu voulais l'univers et moi j'avais que moi
    tu voulais le silence quand j'étais que musique
    qu'on marche parallèle quand j'allais qu'à l'oblique
     
    Tu voulais des rivières au milieu du désert
    tu voulais les voyages, moi j'étais sédentaire
    que je fasse des chansons qui m'emmènent au sourire
    J'y peux rien, moi je n'ai que des larmes à leur dire
    Et des plaines de pluie pour unique empire.
     
    Quand je serai parti, que lira mes poèmes
    un autre romantique qui se verra en moi
    il se dira sans doute "oh c'est beau comme il l'aime"
    mais qu'il sache que je n'ai jamais aimé que moi
    qu'au lit ou dans le coeur l'égoïsme est la mère
    ... des générosités
     
    Que les femmes me pardonnent de n'être fait pour elles
    d'être comme un nuage qui recherche son ciel
    de n'être qu'un navire toujours à la détresse
    et cette envie de fuir de ceux qui sont en laisse
     
    Pardonnez moi vous tous qui vous liez les mains
    vous qui pensez qu'à deux vous ferez mieux le chemin
    vous qui pensez que l'autre vous sauvera la peau
    alors que de votre âme il fera des lambeaux
     
    En amour que l'on soit le plus grand des guerriers
    ou la triste brebis qui cherche le berger
    on finit tous à terre à chercher les morceaux
    au bord du précipice, à deux pas du grand saut
    ... à deux pas du tombeau.

    14 commentaires



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires